La récente crise sanitaire a provoqué une accélération de tendances auparavant peu répandues, dont celle du travail à distance ! En effet, le télétravail aurait pu prendre des années avant de pleinement s’intégrer dans nos habitudes, si la majeure partie des salariés n’avait été contrainte de s’adapter au work from home, permettant à l’économie de fonctionner malgré le contexte. Grâce à l’agilité de nos entreprises et des salariés, le travail à distance a ainsi permis de créer et maintenir du lien durant cette période particulière. Au-delà du lien, ce test grandeur nature a également permis de découvrir les aspects bénéfiques du télétravail (réduction du temps passé dans les transports, meilleure concentration, …) et a laissé une empreinte indélébile sur les modes de travail au bureau.
Les impacts sur le marché des bureaux
Le télétravail a métamorphosé le marché du bureau sous plusieurs aspects :
1. Nous avons pu constater une forte baisse de la demande placée durant un temps, principalement due à une impossibilité de se déplacer pendant les périodes de confinement et aussi à un attentisme des entreprises face à la difficulté de se projeter.
2. Selon les secteurs d’activité touchés de près ou de loin par la crise, nous avons eu l’occasion d’observer une réduction de surface mais qui s’est ensuite équilibrée avec les secteurs en expansion.
3. Enfin, nous observons une mutation des espaces de travail plutôt qu’une réduction des surfaces. Le bureau a déjà connu de grandes mutations, à l’image du boom d’Internet, et il doit une nouvelle fois se réinventer pour répondre au mieux aux nouvelles tendances. Cette mutation, sur le moyen-long terme, passe par une modification de l’espace de travail qui sera plus collaboratif, plus accueillant, plus convivial et plus flexible.
Une tendance qui fluctue selon la taille
On note également de fortes disparités en fonction de la taille des entreprises. Effectivement, les entreprises de grandes tailles ont un recours au télétravail plus important. Selon une étude menée par la Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques (DARES), 38,2 % des établissements ayant mis en place le télétravail sont des entreprises de plus de 500 salariés, contre 14,1 % pour les entreprises de moins de 50 salariés.
Le télétravail est une tendance initiée depuis des années et qui est aujourd’hui accélérée par la situation actuelle. L’impact du travail à distance sur le marché des bureaux va dépendre de l’activité et de la taille des entreprises, mais aussi du positionnement géographique de l’immeuble et de sa capacité à pouvoir évoluer. Notre Directeur du développement, Bruno PAULY, évoquait déjà cette évolution à deux vitesses chez BSmart en septembre dernier :
Le grand réaménagement des espaces de travail
Avec ces nouvelles tendances à l’image du télétravail, un réaménagement des surfaces de bureaux est à prévoir : d’après une étude réalisée par Savills, plus d’un quart des entreprises sondées envisagent un réaménagement de leurs espaces de bureau. L’objectif est d’utiliser le bureau comme un hub d’échanges pour les phases de brainstorming et de travail collaboratif, comme un hub d’échanges entre collègues. La souplesse et la connectivité sont également des axes majeurs du réaménagement des bureaux, puisque 68% des sondés envisagent des salles de réunions avec équipement audio et vidéo comme premier poste de dépense pour leur réaménagement, afin de conserver le lien avec les salariés à distance.
Quoi qu’il en soit, les salariés resteront toujours attachés au bureau : en effet, d’après une enquête réalisée par Actineo, la socialisation avec ses collègues et l’existence de frontières claires entre vie privée et travail sont deux facteurs qui pérennisent le bureau dans le paysage économique français. La balance penche donc vers une solution hybride, avec un rythme idéal de 2 à 3 jours maximum de télétravail par semaine, en prenant en compte que les dirigeants de PME et ETI sont globalement moins favorables au télétravail, privilégiant le retour des équipes au bureau afin de renforcer les synergies et la collaboration.
C’est cet esprit que reflète la stratégie d’Aestiam Placement Pierre, notre SCPI de bureaux résolument tournée vers les PME-ETI. Avec une surface moyenne de 1 100 m², soit 3 à 4 fois moins que la surface moyenne constatée chez les SCPI de bureaux du marché, elle a présenté une résilience sans faille pendant la crise sanitaire en s’adaptant aux mutations du bureau, et ce depuis plus de 30 ans. Dans cet esprit d’adaptation constante, Aestiam Placement Pierre s’intéresse aussi à l’enseignement supérieur privé, classe particulièrement attractive et en lien direct avec le bureau : les étudiants d’aujourd’hui seront dans les bureaux de demain ! Pour plus d’informations sur cette classe d’actifs, rendez-vous sur notre article dédié en cliquant ici.
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