L’investissement en SCPI, comme tout autre placement immobilier, nécessite une compréhension des indicateurs en jeu avant d’investir. Voyons ensemble les 5 indicateurs à prendre en compte avant d’investir.
Le rendement :
Précédemment symbolisé par le Taux de Distribution sur Valeur de Marché (TDVM), et désormais représenté par le Taux de Distribution, il se calcule par la division du dividende brut avant prélèvements de l’année « n » par le prix de la part acquéreur au 1er janvier de l’année n.
Le Taux de Rendement Interne :
Indicateur fiable permettant d’apprécier la qualité d’une SCPI, en incluant la revalorisation annuelle des actifs après expertise.
Les possibilités de démembrement : Vous n’avez pas besoin de revenus sur le court terme ? Pensez à la souscription en démembrement temporaire ?
Connaître les risques :
- Le risque de perte en capital : Les SCPI ne présentent aucune garantie de capital ou de performance. Votre investissement est donc exposé à un risque de perte en capital, notamment en cas de cession des parts.
- Le risque de marché (risque immobilier) : Les investissements réalisés par les SCPI sont soumis aux risques inhérents à la détention et à la gestion d’actifs immobiliers, étant précisé que les différents marchés analysés, tant par typologies d’actifs que géographiques sont marqués par des cycles conjoncturels liés à l’économie générale et à l’évolution des taux longs.
- Le risque lié à la liquidité : Il s’agit de la difficulté que pourrait avoir un épargnant à céder ses parts. Il est rappelé que les SCPI ne garantissent pas la revente des parts. La cession des parts dépend de l’équilibre entre l’offre et la demande de parts sur le marché organisé prévu à cet effet.
- Le risque lié au crédit : Le financement bancaire souscrit par les SCPI s’accompagne d’engagements contractuels dont le non-respect rendrait la dette exigible.
- Le risque de contrepartie : C’est le risque résultant du fait que la contrepartie à une opération ou à un contrat peut faillir à ses obligations avant que l’opération ait été réglée de manière définitive sous la forme d’un flux financier. Cela inclut notamment le risque lié à l’utilisation d’instruments dérivés (à des fins de couverture) et par extension, au-delà de la définition réglementaire du risque de contrepartie, les risques locatifs à savoir le risque de défaillance économique d’un locataire.
- Le risque opérationnel : Il s’agit du risque de pertes dues à des personnes, processus ou systèmes inadéquats ou défaillants, ou résultant d’événements extérieurs. Cette définition inclut le risque de fraude interne ou externe, le risque lié aux pannes de systèmes informatiques et le risque juridique. De manière générale, il est rappelé que l’investissement en parts de SCPI doit s’envisager sur une durée longue. La durée de placement recommandée est fixée à au moins dix ans.
Le Taux d’Occupation Financier :
Il permet d’apprécier la santé locative d’une SCPI et se détermine par la division du montant total des loyers et indemnités d’occupation facturés ainsi que les indemnités compensatrices de loyers par le montant total des loyers facturables dans l’hypothèse où l’intégralité du patrimoine de la SCPI serait louée.
Les réserves de la SCPI :
Les SCPI se constituent des réserves au fil du temps, pour entretenir son patrimoine et faire face aux imprévus. Au-delà de l’entretien du patrimoine, ces réserves témoignent de la bonne santé d’une SCPI ! Des indicateurs comme les Provisions pour Gros Entretiens (PGE), le report à nouveau ou encore les réserves de plus-value distribuables sont autant d’indicateurs pour apprécier l’état de votre futur produit d’épargne…
Pour en savoir plus sur les réserves des SCPI, vous pouvez lire notre article sur le sujet via ce lien.